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    Après
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    Pomme de pin
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    La signature

Urinoir

La boucle est bouclée

* Prix ​​sur demande *

Type d'œuvre Sculpture
Année 2021
Particularité Pièce Unique !
Composition Fontaine en ciment et fibre de verre
Peinture couleur pierre
Peinture glycérophtalique blanc pur
Liquide à dorer OR jaune
Étiquette gravée en Laiton
Taille  (L×H×P) 60 cm × 100 cm × 60 cm
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L'histoire de cette œuvre

Dans les années soixante, Marcel a ouvert une porte de la perception novatrice dans laquelle se sont engouffrés, après lui, tous un tas de pseudos-artistes qui ne produisent que des incongruités manichéennes et moches.

Seulement voilà, Marcel était le seul vrai génie et tous ses suiveurs ne sont que des « plagiateurs » dénués de talent et d'intelligence, cherchant désespérément à exploiter le filon !

Son concept lui appartenait, c'était exaltant.
Depuis ce temps rien de nouveau sous le soleil...

C'est pourquoi, après 104 ans, il est grand temps que le paradigme soit mis à nu par ses regardeurs même !

Première mission de cette œuvre :

Remettre l'art rétinien dans le champ de vision du regardeur, afin de lui permettre d'arrêter de considérer une œuvre à travers le seul et unique prisme de « l'intellectualisation ».

L'art doit être beau !

Dans la plus pure tradition de mes « Ready-Remade », j'ai transformé cette fontaine moche faite de ciment gris : en fontaine digne d'être exposée dans les jardins de Versailles, grâce à de multiples couches de peinture aux couleurs harmonieuses.

Cette pièce a aussi une connotation provocatrice, grâce à la plaque apposée sur le deuxième bassin qui incite le spectateur à devenir acteur...

C'est là sa deuxième mission, d'où ma question :

« Qui osera satisfaire sa vessie dans mon œuvre ? »

Mon seul espoir, un petit enfant innocent :

« Mais papa, pourquoi tu m’engueules ? J'avais trop envie de faire pipi, et en plus c'était marqué dessus ! »

C'est pourquoi, en hommage à Pierre Pinoncelli, qui aurait sans aucun doute inauguré mon œuvre à sa manière s'il était toujours vivant, j'ai rempli cette fontaine d'urine (de synthèse, afin d'éviter les odeurs).

Troisième et dernière mission :

En rendant sa fonction principale à l’œuvre d'origine, je permets à l'univers entier de sortir de cette spirale infernale pour redonner du sens et de l'émotion à l'art...

Le monde assistera médusé à la fin du paradigme dans lequel Marcel nous a entraîné... par pure vengeance et/ou par opportunisme...

Les historiens d'art, découvrant cette œuvre dans 100 ans, me qualifieront de génie ayant réussi l'impossible exploit d'avoir bouclé la boucle !!

Laissez-moi vous informer de quelques fait peu connus que l'on n'enseigne pas dans les écoles d'art (apparemment) :

De février à mai 1913, aux États-Unis, les nouvelles recherches européennes sont présentées lors de l'International Exhibition of Modern Art : l’Armory Show à New York, puis à l'Art Institute of Chicago et enfin à Boston à la Copley Society. Durant les deux premières expositions, le Nu descendant un escalier (N°2) provoque hilarité et scandale dans certains journaux. Cette œuvre est influencée, tout comme le futurisme, par la chronophotographie.

Il s’écarte de la peinture, vers 1913-1915, avec les premiers ready-mades, objets « tout faits » qu’il choisit pour leur neutralité esthétique [1]

De mon point de vue, Marcel Duchamp était un excellent peintre, malheureusement trop en avance sur son temps, qui a beaucoup souffert des railleries et du mépris du monde de l'art...

(Personnellement et sérieusement, j'adore ce magnifique Nu !)

C'est pourquoi, s'inspirant des artistes incohérents et par goût de la provocation :

En 1917 : Duchamp est membre fondateur de la Society for Independent Artists, association new-yorkaise équivalente du Salon des indépendants de Paris. Voulant tester l'ouverture d'esprit du comité chargé de sélectionner les œuvres, il présente anonymement un urinoir en porcelaine qu'il baptise Fontaine et signe sous le pseudonyme « R. Mutt ». L'objet déclenche une polémique et, finalement, n'est pas exposé. Duchamp prend alors sa défense dans la revue The Blind Man, dont il est cofondateur. [2]

Lorsque dans les années 60, ce qui était une simple plaisanterie et provocation commence à être prise au sérieux, Marcel tenait là sa vengeance !

Il allait pouvoir détruire à son tour tous ces artistes peintres, ces galeristes et ces curateurs qui l'avaient mis plus bas que terre.

Pourquoi vous ai-je parlé des artistes incohérents ?
Et bien, parce qu'en creusant, on découvre le véritable génie à l'origine des Ready-Made :

En 2018, une malle contenant des œuvres incohérentes remontant aux années 1880, soit 30 ans avant La roue de bicyclette, a été découverte près de Paris par l'expert Johann Naldi, contenant une œuvre d'une valeur unique : un readymade par Alphonse Allais, à partir d'un rideau de fiacre vert suspendu à un cylindre en bois, avec pour légende : « Des souteneurs encore dans la force de l'âge et le ventre dans l'herbe boivent de l'absinthe ». Cette œuvre a été classée trésor national par le ministère de la culture en mai 2021. [2]

Post-Scriptum :

Les plus observateurs d'entre-vous auront remarqué que j'ai respecté à la lettre le schéma architectural donné par Marcel : 3 bassins sur l'original de 1917, et 1 jet d'eau central en haut sur les copies de 1964.

Fontaine par Marcel Duchamp

Notes et Références

1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Duchamp
2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ready-made

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